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Tendances influençant le déploiement et la gestion des cartes d’étudiants dans l’enseignement supérieur

Face à des étudiants férus de nouvelles technologies les critères d’adoption de ces technologies par les établissements d’enseignement ont évolué. Les priorités sont d’exploiter pleinement les capacités des cartes d’étudiants pour accéder à plusieurs services ou plusieurs sites, voire d’utiliser la carte pour des applications hors des sites universitaires.

 

Tout d’abord, la « mobilité d’apprentissage », qui permet à des étudiants de poursuivre leurs études dans plusieurs universités. Elle suppose d’effectuer un séjour à l’étranger ou dans des universités en Europe et est portée par des initiatives récentes comme celle des ministres de l’UE qui ont convenu de doubler, d’ici à 2020, la proportion de jeunes qui étudient à l’étranger pour la porter à 20 %. De ce fait, la délivrance d’une seule et même carte d’étudiant, interopérable et exploitable sur plusieurs établissements universitaires, est primordiale. Il faudrait, par conséquent, que les systèmes de contrôle des accès et leurs équipements (lecteurs et badges) prennent en charge l’utilisation d’une carte universitaire unique, interopérable, ultra-adaptable et faisant partie intégrante d’une plate-forme de contrôle des accès ouverte et normalisée.

 

L’utilisation de terminaux mobiles/smartphones gagne également du terrain pour diverses applications qui se substituent à la carte d’étudiant classique. Certaines universités américaines telles que l’ASU (Arizona State University) démontrent dans quelle mesure des établissements de ce type peuvent proposer un accès mobile à partir d’un smartphone, en remplacement ou en complément de cartes à puce sans contact classiques.

 

L’utilisation de cartes d’étudiants en dehors du site universitaire, pour plus de commodité, est également très appréciée. Il peut s’agir, par exemple, de recourir à des cartes universitaires sur différents sites implantés ou non dans divers pays, ou de se servir de la carte d’étudiant comme d’une carte de retrait.

 

Du point de vue opérationnel et logistique, il importe, plus que jamais, de disposer d’un processus efficace de création de badges avec photo, dont le produit puisse à la fois servir de badge d’identification de l’étudiant en milieu universitaire voire de carte d’étudiant internationale (telle que la carte ISIC). Aujourd’hui, l’émission des cartes d’étudiants relève, suivant les pays, d’une procédure centralisée ou décentralisée. La seconde est un gage de souplesse et d’efficacité pour la délivrance de gros volumes de cartes aux étudiants chaque année. Des imprimantes pouvant être mises à niveau sur site, capables de répondre en permanence à l’évolution des besoins, se révèlent en outre incontournables.

 

Enfin, les cartes d’étudiant sont parfois utilisées comme outils pour effectuer des signatures électroniques pour renforcer la sécurité et protéger les ressources pédagogiques. Il s’agit là d’un gain de temps et d’argent puisqu’aux onéreuses et fastidieuses procédures de signature et de validation « papier » se substituent des solutions économiques, rapides et entièrement numériques. Autre facteur justifiant leur utilisation : la conformité aux réglementations et directives sur la protection et la vie privée telles que définies par le droit européen (notamment la directive de l’UE relative à la protection des données à caractère personnel). Les signatures numériques peuvent être stockées en toute sécurité sur des cartes à puce universitaires et être exploitées par les personnels ou les étudiants pour apposer des signatures numériques sur des documents importants, résultats d’examens et travaux de laboratoire par exemple.

 

Ces tendances devraient s’accélérer à mesure que les établissements d’enseignement supérieur s’évertuent encore et toujours à faciliter la tâche des étudiants, administratifs et enseignants en leur permettant d’accéder à de multiples applications sans compromettre la sécurité.